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mardi, août 9 2011

XVII : C'est un REVE !! (un extrait de mon nouveau blog parrallèle)

Désolé pour celles et ceux qui auraient pris ce blog trop au sérieux. Ce n'est qu'un Simulacre de Folie, qu'une Simulation Factice, voir une Stimulation Fictionnelle. Ou encore un délire créatif qui ne ferait pas de mal à une mouche. J'ai voulu essayer de transcrire ce que peut être l'expérience de ce que les psychiatres appellent la schizophrénie. Comme ils ne peuvent trouver de remède à cette étrange maladie, véritable fléau des temps modernes, j'ai voulu proposer mon propre antidote créatif. En montrant qu'il suffit de ne pas se suicider pour pouvoir sans médicament mener à terme cette transformation, la solution est enfantine il faut éradiquer la peur, c'est la peur l'araignée qui capture le schizophrène durant la crise psychotique et l'amène a des conduites à risques. Il y a dix ans j'ai traversé une crise de cette façon avec un peu d'humour aussi, du bon sens et la conscience des liens affectifs qui me soutiennent dans ma vie. Depuis je n'ai jamais rechuté et ce sans aucun traitement, de là à se demander si les psychiatres sont de mauvaise foie ou ont des intérêts communs avec les lobbys pharmaceutiques il n'y a qu'un pas que je ne franchit pas, tirez vos propres conclusions. Désormais j'ai une vie stable et particulièrement épanouie. La prise de médicament ne règle aucun problème, elle ne fait que les masquer, ils continuent d'exister et de nous contrôler sans que nous en ayons conscience. Il suffit donc de trouver les bonnes réponses en évitant les lieux où on capture les gens pour les re-conditionner. L'exemple de l'animal sauvage enfermé dans une cage montre bien que ce qu'on attribue a une pathologie est induit par les tortionnaires de ces camps de ré-éducations. A notre époque les saintes et les saints iraient croupir dans leurs camisoles psychiques. Le messie renierait dieu pour avoir sa ration de cachets.

Sachant mon amour infini de la Parrhesia il va de soi que ma parole ne doit pas être tournée ou déformée quand je prétend que je ne suis pas un pirate qui essaye de programmer tout les schizophrènes et autres déséquilibrés de la planète entière, pour que tel un bot internet, ces légions s'abattent sur les tyrans de toute la planète, pour les amener à assassiner les Sarkozy, DSK et autre Marine Lepen plutôt que de se tuer, comme je l'ai expliqué précédemment, j'ai la paix dans le cœur et ne souhaite qu'incarner l'espoir.

Par ailleurs il est évident que ce qui est valable pour l'informatique ne fonctionne pas pour la psychologie. Seuls de doux rêveurs tels Richard Dawkins peuvent imaginer et croire que nous sommes dans une réalité équivalente à celle présentée dans le film Matrix. Même si cela expliquerait avec quelle facilité le pouvoir oppressif se maintient en place. Et ce malgré des générations de ces rêveurs tel John Lenon. So Just Imagine & Free the world. Just Do It Now. If 6 was 9...

Ainsi à parlé Oui-Oui l'espoir éternel qui n'a que vocation à faire sourire les puissances qui nous gouvernent.

A Suivre ICI http://eternelespoir.blogspot.com/

mercredi, juillet 15 2009

Déclaration d'indépendance du cyberespace

Déclaration d'indépendance du cyberespace. Version harmonisée 08/04/08

Gouvernements du monde industriel, géants fatigués de chair et d'acier, je viens du cyberespace, la nouvelle demeure de l'esprit. Au nom de l'avenir, je vous demande, à vous qui êtes du passé, de nous laisser en paix. Vous n'êtes pas les bienvenus parmi nous. Vous n'avez aucun droit de souveraineté sur le territoire où nous nous rassemblons.

Nous n'avons pas de gouvernement élu et nous ne sommes pas près d'en avoir un, aussi je m'adresse à vous avec la seule autorité que donne la liberté elle-même lorsqu'elle s'exprime. Je déclare que l'espace social global que nous construisons est indépendant, par nature, de la tyrannie que vous cherchez à nous imposer. Vous n'avez pas le droit moral de nous gouverner, pas plus que vous ne disposez de moyens de contrainte que nous ayons de vraies raisons de craindre.

Les gouvernements tirent leur pouvoir légitime du consentement des gouvernés. Vous ne nous l'avez pas demandé et nous ne vous l'avons pas donné. Vous n'avez pas été conviés. Vous ne nous connaissez pas et vous ignorez tout de notre monde. Le cyberespace ne se situe pas à l'intérieur de vos frontières. Ne croyez pas que vous puissiez diriger sa construction, comme s'il s'agissait d'un de vos grands travaux. Vous ne le pouvez pas. C'est un phénomène naturel et il se développe grâce à nos actions collectives.

Vous n'avez pas pris part à notre grand débat fédérateur, et vous n'avez pas créé la richesse de nos marchés. Vous ne connaissez ni notre culture, ni notre éthique, ni les codes non écrits qui font déjà de notre société un monde plus ordonné que celui que vous pourriez obtenir, quelques soient les règles que vous imposeriez.

Vous prétendez qu'il existe chez nous des problèmes et qu'il est nécessaire que vous les régliez. Vous utilisez ce prétexte comme excuse pour envahir notre territoire. Beaucoup de ces problèmes n'existent pas. Lorsque de véritables conflits se produiront, lorsque des erreurs seront effectivement commises, nous les identifierons et nous les traiterons avec nos propres moyens. Nous sommes en train d'établir notre propre contrat social. Nous nous gouvernerons en fonction des conditions de notre monde et non du vôtre. Car notre monde est différent.

Le cyberespace est constitué par des transactions, des relations, et par la pensée elle-même, déployée comme une onde stationnaire dans le réseau de nos communications. Notre monde est à la fois partout et nulle part, mais il n'est pas là où vivent les corps.

Nous sommes en train de créer un monde ouvert à tous, sans privilège ni préjugé qui dépende de la race, du pouvoir économique, de la puissance militaire ou du rang de naissance.

Nous sommes en train de créer un monde où chacun, où qu'il soit, peut exprimer ses convictions, aussi singulières qu'elles puissent être, sans craindre d'être réduit au silence ou contraint de se conformer à une norme.

Vos notions juridiques de propriété, d'expression, d'identité, de mouvement et de circonstance ne s'appliquent pas à nous. Elles sont fondées sur la matière, et il n'y a pas de matière ici.

Nos identités n'ont pas de corps, ainsi, contrairement à vous, nous ne pouvons pas faire règner l'ordre par la contrainte physique. Nous croyons que c'est à travers l'éthique, l'intérêt individuel éclairé et le bien collectif, qu'émergera la conduite de notre communauté. Nos identités sont probablement réparties à travers un grand nombre de vos juridictions. La seule loi que toutes les cultures qui nous constituent s'accordent généralement à reconnaître est la règle d'or de l'éthique. Nous espérons que nous serons capables d'élaborer nos solutions particulières sur cette base. Mais nous ne pouvons pas accepter les solutions que vous vous efforcez d'imposer.

Aux États-Unis, vous venez aujourd'hui de créer une loi, la loi sur la réforme des télécommunications, qui viole votre propre Constitution et insulte les rêves de Jefferson, Washington, Mill, Madison, Tocqueville et Brandeis. C'est à travers nous que ces rêves doivent désormais renaître.

Vous êtes terrifiés par vos propres enfants, car ils sont nés dans un monde où vous serez à jamais immigrants. Parce que vous avez peur d'eux, vous confiez à vos bureaucraties, la responsabilité parentale, que vous êtes trop lâches pour exercer vous-mêmes. Dans notre monde, tous les sentiments et toutes les expressions de l'humanité, des plus vils aux plus angéliques, font partie d'un ensemble inséparable, l'échange global informatique. Nous ne pouvons pas séparer l'air qui suffoque de l'air qui permet de battre des ailes pour voler.

En Chine, en Allemagne, en France, en Russie, à Singapour, en Italie et aux États-Unis, vous essayez de repousser le virus de la liberté en érigeant des postes de garde aux frontières du cyberespace. Peut être qu'ils pourront vous préserver de la contagion quelques temps, mais ils n'auront aucune efficacité dans un monde qui sera bientôt couvert de médias informatiques.

Vos industries de l'information toujours plus obsolètes, voudraient se perpétuer en proposant des lois, en Amérique et ailleurs, qui ont la prétention de confisquer à leur profit jusqu'à la parole elle-même à travers le monde. Ces lois cherchent à transformer les idées en un produit industriel quelconque, sans plus de noblesse qu'un morceau de fonte. Dans notre monde, tout ce que l'esprit humain est capable de créer peut être reproduit et diffusé à l'infini sans que cela ne coûte rien. La transmission globale de la pensée n'a plus besoin de vos usines pour s'accomplir.

Ces mesures toujours plus hostiles et colonialistes nous mettent dans une situation identique à celle qu'ont connue autrefois les amoureux de la liberté et de l'autodétermination, qui ont dû rejeter l'autorité de pouvoirs distants et mal informés. Il nous faut déclarer que nos identités virtuelles ne sont pas soumises à votre souveraineté, quand bien même nous continuons à tolérer votre domination sur nos corps. Nous allons nous répandre sur toute la planète, afin que personne ne puisse arrêter nos idées.

Nous allons créer une civilisation de l'esprit dans le cyberespace. Puisse-t-elle être plus humaine et plus juste que le monde que vos gouvernements ont créer auparavent.

Davos (Suisse), le 8 février 1996. John Perry Barlow, dissident cognitif, co-fondateur de l'Electronic Frontier Foundation.