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mardi, octobre 5 2010

News Automne 2010

Cryptique ? Rien de tel pour introduire les nouvelles de l'automne que le vieil or d'un clip oublié dans les news de l'été, la rencontre des images filmées par Ferdinand Zecca, avec la musique de Chromatic qui est tirée de la matrice Feu de Joie.

Mélancolique ? Un hommage au groupe Trisomie 21 diffusé le jour de leur split, la musique de la vidéo provient d'Ardleg et Yoshiwaku avec un soupçon du morceau original, les images super8 sont l'œuvre de fabrik du 37.

Maléfique ? Un remix du Insect of God de Criad Crias dont on peut se faire une idée avec le clip Lord Of Flies qui est un extrait d'une alternative de bande de son bricolée à l'aide de plusieurs versions du remix pour le Strange Hostel Of Naked Pleasure de Mojica Marins.

ExZootique ? Dans la série des remix et participations à des compilations prochainement 2 titres sur une compilation de remix de Planetzoo...

Anarchique ? Ou encore un autre sur une compilation sur le thème "Protesta" réalisée par A.n.K.h // extrait de la nuit de pan avec des paroles de Ricardo Florès Magon.

Pour prolonger le questionnement : Qui aurait deviné que sur l'affiche du mur du son il s'agissait d'une icône de la beat generation ? negativeburroughs.jpg positiveburroughs.jpg Qui aurait deviné que sur l'affiche du mur du son il s'agissait du capitaine du sea of tranquility dans ses jeunes années ? akmurduson.jpg En quelques sortes comment franchir la frontière du grand au petit café pour exposer le mystère de la syncronicité aux yeux de tous. Si tous admettent que William S. Burroughs était un écrivain étranger, quelle frontière essayait il de franchir ?

Le 17 Octobre quelques fragments de son électronique révolution ce sont répercutés dans les réalités d'ici, sous l'impulsion de Yoshiwaku & d'Ardleg, sur le Radeau Aux Sorcières 2.0, l'une des escales qui suivirent fut la nuit du 22 au 23 octobre, puis le 24 dans l'alvéole 13 de la base sous marine pour une interprétation du traquenard psychique de micoboy bebop, où devrais je dire Moyocoyani ? Qui sait de quel voyage elles furent les ondelettes. Quelle révolution se prépare ? Ce qui est sûr, c'est que les collaborations entre Wehwalt / Ardleg / Yoshiwaku devraient donner à terme naissance à un album nommé "Dolérite" CDROFPSSFront.jpg La partie manquante de PantychristO, le premier triple album de Parrhesia Sound System, Recréation Of Pantychrist est désormais disponible sur l'elabel earsheltering via l'internet archive ou la plateforme de libre diffusion dogmazic.

Un dvd des 6 premiers concerts du Radeaux Aux Sorcières 2.0 est offert en libre diffusion (gratuit) lors des soirées. Il s'appelle la Fièvre des Korrigans. Les videos sont toujours mise en ligne sur le profil viméo, mais comme depuis peu il faut faire une inscription gratuite pour les télécharger, une migration sur l'internet archive est envisagée... En attendant la mise en ligne des concerts du mur du son, voici ceux de la soirée ruban violet.

aknationalsarkozysme.jpg

Deux des galeries photos on été complétées, akaile.jpg remanence photographique par quelques visions à travers les ailes des anges akorganic.jpg et au fin fond de l'écran par des clichés d'empreintes organiques primitives, akfarniente.jpg une nouvelle gallerie à vue le jour pour accueillir une série de photographies du farniente festival, celle du radeau aux sorcières progresse mélant flyers, stickers et photographies floues,

aktoile.jpg

le petit café expose la mort d'un goéland, symbole d'une société qui a plus que jamais le visage du charnier.

akgoeland.jpg

On embastille ceux qui résistent, alors que la mafia politique continue de ronger le système en toute liberté... Il faudrait que les pieds se décident à marcher pour que la tête suive... à moins que la nécrose que l'on appelle corruption ne soit plus que l'unique raison d'être de ce système ? L'autodestruction de l'ego enfermé dans son œuf, le modèle de cette société qui par peur de la mort n'est pas capable de vivre, par peur de l'autre, ne peut exister. Est fatalement stérile. Monde de mort comme le rappelle si bien le plastique omniprésent, dérivé du pétrole, l'essence des morts. Le paradoxe de la peur est que plus on cherche à s'éloigner de son objet plus on en est captif.



Comme l'hiver risque de passer sans qu'il n'y ait aucune nouvelle, il peut être judicieux de revenir dans le temps.

samedi, mai 29 2010

Dossier : Où trouver de la musique sur internet ?

I. Pourquoi chercher de la musique sur internet ?

Pour répondre à cette question on peut se poser une autre question : Où trouver de la musique en dehors d'internet ?

A part quelques exceptions à Paris, la plupart des disquaires indépendants ont disparus. Les supermarchés ont très peu de choix. Les magasins spécialisés, par exemple la Fnac ont un nombre limité de références disponibles à des prix pas toujours accessibles.

Cependant il reste des solutions intéressantes : le marché de l'occasion, acheter les albums lors des concerts à des prix plus abordables ou encore moins onéreux les emprunter à des médiathèques. Convertir en mp3 les anciens supports, k7, cd, vinyles et échanger des albums numérisés dont on détient les originaux, légalement, dans le cadre de la copie privé.

Si malgré cela tant de personnes cherchent de la musique sur internet, c'est :

a. Parce qu'il y a beaucoup plus de choix.

A l'heure actuelle, par exemple, le développement de la musique libre est tel qu'il est impossible de suivre l'intégralité des œuvres qui sont publiées.

b. Parce que le coût est quasi nul.

- Soit en raison de la disparition du support, il n'y a plus de coût de diffusion, plus de coût de fabrication, juste éventuellement un coup de création. Malgré cela dans le domaine commercial les magasins en ligne (Itune et autres consorts) sont loin de répercuter la disparition des coups sur leurs tarifs.

- Soit en raison de ce que les lobbys et le gouvernement appèlent piratage, pour ma part je considère qu'ils font une faute d'orthographe et préfère parler de partage. Un exemple flagrant de leur mauvaise foie, contrairement à ce qu'a prétendu un jour un patron de la Fnac, un album n'est pas une baguette de pain, passer l'étape de création du premier exemplaire, il est duplicable à l'infini, ni farine, ni travail supplémentaire, autrement dit, je ne connais aucune baguette de pain qui puisse nourrir toute la planète.

c. Parce que la découverte est facilitée.

Depuis que les majors ont pris le contrôle des médias radio et télé, à part dans de rares médias papiers spécialisés, et certains gratuits culturels, c'est très difficile de faire des découvertes. Concrètement avec un logiciel de peer to peer, on étend très rapidement la diversité des musiques que l'on apprécie. Déjà pour la simple raison que dans tous les genres, au-delà du mainstream des majors il existe des œuvres de qualité.

d. Pour pouvoir essayer la musique avant de l'acheter.

Une bonne façon de se prémunir des singles qui pourraient permettent d'écouler des albums bâclés.


II. Que dit la loi ?

A l'origine la loi sur la copie privé permet de préserver la culture de la propriété commerciale. Elle dit que quiconque dispose d'un original peut en faire autant de copies qu'il le souhaite et les diffuser librement tant que c'est dans un cadre privé. Elle est financée par des taxations sur les supports cd vierge, disque dur, mémoire flash...

Internet a fait éclater la séparation cadre privé/ cadre public, par exemple avec un logiciel de peer to peer le partage n'est pas limité à quelques dizaines de personnes membres de la famille ou ami(e)s, mais plutôt dans la pratique plusieurs centaines. (même si potentiellement tout utilisateur du logiciel peut y accéder)

Hélas, plutôt que de vraiment trouver une solution adapté à internet, le gouvernement à appuyé la demande des lobbys pour supprimer ce droit sur internet.

Actuellement pour télécharger légalement sur internet il faut soit se tourner vers les licences libres, Lal, Creative commons, c reaction, etc, vers le domaine public ou passer par des sites payants. Avec pour le domaine public un problème de taille la loi en france a été changée et désormais ce n'est plus 70 ans après l'interprétation, mais 70 ans après la première diffusion public, ce qui entraine des aberrations comme le premier enregistrement connu qui date de 150 ans et ne sera pourtant dans le domaine public qu'en 2078 !!

Cependant si il n'y a pas téléchargement, juste écoute, on parle alors de streaming, la loi considère que c'est la personne qui met l'œuvre à disposition qui est légalement responsable.

Un autre point complètement occulté par le gouvernement, est la problématique de la matière musicale, la musique libre c'est développée sur le modèle des logiciels libres, à savoir qu'il est important de pouvoir disposer librement de la source pour créer, sampler c'est ni plus ni moins qu'extraire des mots pour les ré-assembler, difficile de parler si on n'a plus le droit d'utiliser des mots. Les abus du copyright renvoie également à la problématique des brevets sur le vivant.


III. Différents moyens d'accéder à la musique.

Quand on commence une recherche de musique sur internet, on se rend compte aussitôt que ce n'est pas une simple recherche d'information, en gros on arrive sur un champ de bataille et la plupart des résultats pour télécharger des mp3 gratuits s'avèrent être payants...

a. Moteur traditionnel en avancé et moteurs spécialisés.

Sur google, en utilisant la recherche avancée, il est possible de filtrer la recherche en choisissant le type de licence, mais ce n'est guère efficace...

Heureusement il existe des moteurs spécialisés efficaces :
http://www.dilandau.com/ point fort : l'accès direct au mp3 est possible.
http://beemp3.com/ point fort : le plus de résultats.
http://www.bomb-mp3.com/ point fort : la possibilité d'ajouter les titres à une playliste.

Avec un gros bémol, aucun de ces moteurs n'affiche la licence des morceaux.

Il n'y a ma connaissance qu'un moteur de recherche spécialisé pour la musique libre : Muzeeli

Les moteurs à éviter : http://www.onmusic.me/ http://tagoo.ru/en/ problème : téléchargement possible qu'après inscription http://skreemr.org/ problème : pas de téléchargement http://www.airmp3.net/ problème : guère de choix http://mp3link.org/ problème : trop de pub.

b. Les plateformes 1er génération

100% légales, complètement gratuites et dépourvues de publicité, elles proposent le téléchargement et l'écoute. Dogmazic on peut très bien l'utiliser comme radio thématique en écoutant qu'un style musical, qu'un label, qu'un groupe... On peut faire des playlistes des morceaux qu'on apprécie et les diffuser sur la radio du site, ou créer facilement des compilations. Boxson propose moins de choix mais cela permet d'accéder aux morceaux par géolocalisation et la création de playliste est aussi possible et il a un outil de suggestion par style intéressant. Il existe une troisième plateforme de taille non négligeable que j'ai volontairement omise, les nombreuses raisons sont exposées sur le site jamendouille.

Pour les anglophones, l'Internet Archive est de loin la plus grosse plateforme avec sa section concert et sa section audio mais il existe aussi de nombreuses plateformes spécialisées telles the free music archive ou sonic squirrel.

Il existe également une multitude d'autres plateformes de moindre importance, le répertoire de creative commons permet d'évaluer facilement leur intérêt car il comporte une colonne size qui indique le nombre d'œuvres.

c. Les plateformes secondes génération.

Plus proche de la forme des réseaux sociaux, elles disposent entre autre de fonctionnalités d'exportation. Elles sont mixtes, elles accueillent aussi bien des morceaux sous licence libre que sous copyright. Par contre il y a moins de choix que sur les plateformes de première génération. Sound cloud est plus intéressant pour trouver des morceaux en licence libre, cependant les morceaux sous copyright ne sont pas téléchargeable et les fonctionnalités de la version gratuite sont limitées. Bandcamp propose beaucoup moins d'albums gratuits et on ne peut pas restreindre la recherche aux gratuits, mais c'est une solution très intéressante pour acheter des albums numériques a des prix défiants toute concurrence. C'est les groupes qui fixent les prix.

d. Les websites spécialisés.

Pour la musique punk, en raison de l'éthique particulière du mouvement il existe un site Pirate punk qui propose systématiquement tous les albums, et les retire dans le cas ou le groupe en fait la demande.

Pour la musique classique il y a plusieurs sites, Classicat même si il ne mentionne pas les dates d'interprétation. Un autre Public domain qui réunit des titres dans le domaine public, par contre pour la fRance il faut vérifier que l'interprétation date de plus de 70 ans.

Pour les musiques électroniques il existe des sites dédiés aux remix comme pour ceux de Nine Inch Nails http://remix.nin.com/ et http://www.ninremixes.com/ ou ceux de Brian Eno et David Byrne http://bush-of-ghosts.com/remix/bush_of_ghosts.htm

Pour les musiques pop rock & alternatives Mp3.com offre de nombreux mp3 de groupes commerciaux.

Pour les musiques underground la section download de Brainwashed.

e. Les websites des artistes commerciaux.

Ils disposent souvent d'une section de mp3 à télécharger. Rada & Ternovnik, Bruce Haack, Attrition...

D'autres entre autre pour faciliter l'accès à leurs œuvres se sont convertis à la libre diffusion et offrent les albums dont ils disposent des droits. Bob Ostertag, David Janssen, NIN, René Binamé...


IV. D'autres moyens pratique pour ne pas se perdre.

a. Les netlabels.

Un gage de qualité ou l'assurance d'un style particulier. Label en anglais cela signifie "étiquette", les netlabels sont en quelque sorte des guides pour pouvoir s'y retrouver dans la pléthore d'albums libres. [http://blog.ecoute-et-telecharge.com/post/2007/10/25/Liste-de-tous-les-netlabels-au-monde-tous-les-styles-tous-les-pays]
Un bon moyen pour découvrir la production d'un netlabel rapidement est d'écouter une compilation ou un sampler (échantillons), exemples : Le Colibri Nécrophile http://www.archive.org/details/Necktar2017Volume2, Clinical Archives http://www.archive.org/details/ca200_cjazz, Amduscias http://www.archive.org/details/AMR100, Just not normal http://www.archive.org/details/JNN060-variousartists-TheworldisJustnotNormalPt3

b. Les web radios.

Légales pour une simple écoute, dans le cas d'un téléchargement pour une écoute en différé (podcasting) a priori exception des licences libres on sort de la légalité.
Deux plateformes orientées réseaux sociaux Radionomy et Radiomee
Le plus grand choix anglophone http://www.shoutcast.com/
La version internet des radios hertziennes en utilisant le lecteur Winamp http://www.todae.fr/winamp/radio/.

Un logiciel radio spécialisé sur les licences libres qui permet d'enregistrer les morceaux en un clic http://irate.sourceforge.net/

c. Les podcasts.

Un intermédiaire entre les radios et les audio blogs, un exemple de podcast légal http://mnomized.podomatic.com/

d. Les audio blogs.

Généralistes ou thématiques, exception de ceux qui sont spécialisés sur les licences libres (exemple http://yamanotedreams.blogspot.com) et le domaine public, à moins de disposer des originaux on passe avec certitude dans l'illégalité. Ils n'hébergent pas directement les albums, ils utilisent les sites d'envoi massif de fichiers, tels mediafire, hotfile, megaupload... Chacun de ces sites à des restrictions en accès gratuit. Par exemple pour contourner celles de megaupload, il suffit de préparer plusieurs téléchargements dans différents onglets du navigateur.

Il existe un moteur de recherche spécialisé pour les blogs audio.
http://www.captaincrawl.com/

Bien plus efficace que celui de Google qui recherche sur tous types de blogs http://blogsearch.google.com/

Ainsi qu'un blog qui référence par style tous un très grand nombre de blogs audio http://thefreewave.blogspot.com/

Pour se faire un aperçu voici une petite sélection dans divers styles :
Un des plus impressionnant plutôt orienté rock progressif
http://francemusik.blogspot.com/
Musique libre http://compilationslibres.blogspot.com/
Free jazz http://freethemusic-olatunji.blogspot.com/
Electronique http://mutant-sounds.blogspot.com/index.html
http://lunaratrium.blogspot.com/
Postpunk http://linvitationausuicide.blogspot.com/
Années 80 http://commercialzone.blogspot.com/
Punk http://anti-commerce.blogspot.com/
http://www.punksishippies.blogspot.com/
Rock http://www.raremp3.co.uk/
Nuggets http://brnuggets.blogspot.com/
Avantgarde http://fm-shades.blogspot.com/
Plus noise http://terrornoiseaudio.blogspot.com/
Experimental http://piratesot7sounds.blogspot.com/
Bollywood http://thirdfloormusic.blogspot.com/
Divers http://a-special-plan-for-this-world.blogspot.com/
http://defeatedsounds.blogspot.com/

Chaque blog propose une foultitude de liens vers d'autres audio blogs. Quelle qu'en soit la légalité les audioblogs sont indispensables pour préserver et diffuser le patrimoine culturel, pour l'exemple de francemusik une bonne partie des références sont introuvables en neuf comme en occasion, voir même sur les logiciels de peer to peer spécialisés.

g. Les services d'écoutes et réseaux sociaux.

Dans les offres gratuites on peut préférer Jiwa à Deezer car même sans le catalogue Warner l'absence de publicité audio pèse dans la balance. Pour les autres Last fm propose plus de choix, des possibilités de suggestion, plus de solutions pour l'achat et surtout un abonnement à 3 euros par mois pour des fonctionnalités illimités qui rende ce site plus intéressant que le logiciel Spotify qui revient lui à 9,99 euros par mois. Quant à Myspace il est devenu un parent pauvre, il ne propose pas la possibilité de faire des playlistes, il est surtout pratique pour écouter rapidement la musique d'un groupe avant un concert. Et son équivalent français tous en live n'a jamais vraiment décollé et est juste intéressant pour les mp3 à télécharger...

h. Les logiciels de peer to peer et autres.

Tout d'abord attention aux faux sites qui tentent souvent de vendre ces logiciels. Pourquoi éviter tous les Limewire, Shareaza, etc ? Principalement parce que les risques d'attraper des virus sont très élevés, également car aucun de ces logiciels n'intègre de dispositif de filtrage pour limiter les résultats aux licences libres. Une exception Soulseek n'est pas infesté, il s'adresse plus aux passionnés qui vont rechercher des albums difficile à trouver, il y a peu de musique francophone. Pour rester dans la légalité on peut se cantonner a des recherches avec "creative commons" "netlabel" "domain public" etc.

i. Les sites de critiques musicales.

Critiques et dossiers accompagnent la découverte.
Les généralistes.
http://www.fluctuat.net/Musique
http://www.evene.fr/musique/
http://www.krinein.com/musique
http://www.chronicart.com/musique/
http://www.linternaute.com/musique/

Les spécialisés.
http://www.topiste.com/
http://www.trip-hop.net/

Ceux des magazines papiers.
Electro indus http://www.d-side.org/
Noise Rock http://www.noisemag.net/
Gothique http://www.elegy.fr/
Pop Rock http://www.lesinrocks.com/

j. Les offres payantes de téléchargement.

Si on recherche le plus de choix possible on se tournera vers amazon. Si on recherche la qualité sonore la plus élevée on se tournera vers qobuz. Starzik est intéressant surtout pour ceux qui cherchent d'autres possibilité de payement que par carte bancaire. Les autres sont sensiblement similaires http://www.virginmega.fr, http://7digital.fr, http://www.fnac.com

Il vaut mieux éviter music me dont les premiers prix d'album sont quasi deux fois plus cher que les autres magasins. http://www.musicme.com Il vaut mieux éviter itune qui ne propose que des fichiers au format aac. http://apple.com/fr/itunes

Attention aux sites qui vendent des morceaux dont ils n'ont pas les droits, exemple http://www.mp3fiesta.com/

K.Divers.

Dans le cas du domaine public on peut envisager d'utiliser Discogs pour être sur des dates de publication et des noms des albums couplé au site http://www.filestube.com/ qui va chercher sur les sites de download massif, tels http://www.megaupload.com/, http://www.rapidshare.com/, http://hotfile.com/...

Internet permet également d'acquérir de la musique à plus faible coup que dans les magasins numériques en passant par les sites d'occasions http://www.priceminister.fr ou http://www.2xmoinscher.com/

On peut également trouver des albums sur Emule ou µtorrent, utiliser des requêtes "creative commons" "lal" etc comme pour soulseek pour être sûr de rester dans la légalité. Ou en complément pour des recherches précises que l'on arrive pas à trouver ailleurs.


V. Conclusion.

Les solutions dépendent :

a. Du type d'usager.

- Le collectionneur passionné.

Il se tournera plus vers le logiciel de peer to peer spécialisé soulseek. En s'appuyant sur les artistes similaires proposés par lastfm pour des découvertes pointues. Éventuellement il trouvera son bonheur sur les netlabels et les blogs audio.

- L'auditeur standard.

Pour le téléchargement, il optera pour les plateformes de téléchargement libre et les netlabels si il se souci de la légalité. Dans le cas contraire les blogs audio. Pour une simple écoute, il choisira une ou plusieurs radios, ou si les fonctions de playliste et la forme de réseau social l'intéresse un service d'écoute.

- L'auditeur très occasionnel.

Pour ne pas se soucier de la légalité, il se cantonnera à l'écoute de radios ou aux services d'écoute. Si il est curieux, il essaiera une plateforme de téléchargement libre que ce soit pour du téléchargement ou de la simple écoute par style pour découvrir l'univers du libre.

- Un cas particulier : l'auditeur / créateur.

Pour lui tout est plus complexe, il est alors indispensable d'avoir une bonne connaissance des licences libres et du droit d'auteur. Dans le cas de créations non commerciales pour lesquelles il a besoin de modifier les musiques il choisira parmi les licences qui l'autorisent (http://www.dogmazic.net/static.php?op=tableau_licences.php) sur les plateformes de téléchargement libre pour des morceaux complets. Et se tournera vers Freesound pour trouver des illustrations sonores et des samples. Ou si il n'a pas besoin de se soucier des licences par exemples dans le cadre privé il préférera le moteur de recherche Findsounds. Si il n'a pas besoin de faire de modification, par exemple pour accompagner une vidéo, il choisira parmi les licences non commerciales.

b. De l'importance qu'il accorde à la légalité.

Dans le cas où c'est l'aspect le plus important pour courir le moins de risques possible il est préférable de se limiter à l'écoute de radio, et/ou de constituer des playlistes d'écoutes, et aux plateformes de téléchargement libre. Mais concrètement si la loi hadopi est appliquée la seule solution pour ne courir aucun risque est de ne pas utiliser internet, car n'importe qui peut être accusé à tord que ce soit à cause d'une IP usurpée d'un wifi mal protégé, etc.

Dans le cas où c'est un aspect négligeable si l'on cherche des musiques difficiles à trouver le logiciel de peer to peer soulseek et les audioblogs semblent la meilleure solution.

c. De ses ressources financières.

Si on veut absolument dépenser de l'argent, tant que les prix de l'occasion seront moins cher que les magasins virtuels cela sera plus intéressant d'aller sur les sites d'occasions, pour l'objet, les paroles et surtout pour ne pas risquer de perdre les musiques avec un crash ordi. Ou si on accorde de l'importance à un accès instantané, à la découverte et à la forme de réseau social un abonnement à 3 euros par mois pour lastfm.


VI. Proposition d'une petite netiquette pour la musique en trois questions clefs.

Quand on ne peut compter sur la loi, par exemple en raison de la corruption, ce qui est désormais appelé lobbying pour la banaliser, il est nécessaire de développer une éthique.

- Si le streaming est légal pourquoi perdre du temps à archiver, stocker des mp3 ?

Le web 2.0 le montre bien, les habitudes informatiques sont révolutionnées par internet, la solution de ne pas rapatrier les programmes sur les ordinateurs est de plus en plus utilisée, de même à quoi bon stocker sur son ordinateur quantité de mp3 si on peut en disposer sans contrainte autre qu'une connexion internet.

- Si les musiques libres sont équivalentes aux commerciales pourquoi télécharger des musiques commerciales ?

Les gouts musicaux sont souvent question d'affection, on aime souvent des morceaux non pas pour une quelconque qualité, mais simplement parce qu'ils correspondent à un moment de la vie, du coup malgré la qualité et la gratuité la musique libre ne se développe pas aussi rapidement qu'on pourrait le penser. Cela demande donc un effort mais il faut bien comprendre les enjeux, préférer la musique libre est un choix de vie, plus il y aura d'auditeurs pour la musique libre, plus elle se développera et derrière elle tout un modèle de société reposant sur le partage plus juste en terme de liberté, égalité, fraternité.

- Pourquoi ne pas passer de l'autre coté, devenir acteur de ce mouvement, créer ses compilations et autres playlistes et peut être ses propres morceaux ?

- Quand on bénéficie de la culture librement, le jour où on passe à la pratique, naturellement on préfère ne pas entraver la diffusion de nos œuvres.

La désobéissance face à la corruption me semble un acte civique.
Cerise sur le gâteau, ce n'est pas légal, mais cela serait légitime que les personnes qui se cantonnent à la musique libre n'aient pas à financer la musique commerciale, ce en s'affranchissant de la taxe sur les cd et dvd en se fournissant auprès des sites établis à l'étranger. http://www.nierle.de/overture/fr/ http://www.xmediatrade.com/


VII. Quel avenir pour la musique sur internet ?

Dans les années qui viennent on peut s'attendre à quelques difficultés pour le monde libre qui est resté volontairement isolé des réseaux sociaux tels facebook, car ils sont avant tout des outils dédiés à l'exploitation commerciale du public.

Le rapport à la musique est en train de changer, pour la musique commerciale les albums cèdent le pas sur les playlistes. Les générations post 2000, qui n'ont pas été conditionnées par le culte de l'objet, la rareté et le réflexe du collectionneur de tout stocker, pourraient très bien se mettre à télécharger de moins en moins pour de plus en plus de streaming.


VIII. Aller plus loin.

a. Pourquoi lutter contre l'industrie musicale ?

Le suicide professionnel d'un musicien de l'industrie musicale.
La licence C reaction.
Le Don à l'étalage.

b. Envie d'un autre monde ?

Qu'est ce que le monde libre.

c. Licence globale vers une médiathèque virtuelle ?

Une piste intéressante à la condition d'être facultative, sinon on se retrouve avec la même absurdité que la taxe des supports qui a pour conséquence que les acteurs et le public de la musique libre sont contraints par la loi de financer la musique commerciale !


IX. Sources et compléments.

Les liens de musique légale et gratuite.
Des infos sur les licences libres.
Banques de samples http://www.freeloops.com/ http://www.free-samples-n-loops.com/loops.html http://www.universal-soundbank.com/


X. Ressources logiciels gratuits.

Vlc, le lecteur universel par excellence.
Mp3 tag, un logiciel pour changer les infos des mp3.
Kat recorder Enregistreur du son diffusé sur le pc.
Bonkencoder, un encodeur numérique audio.
Digicat, un logiciel qui permet d'archiver facilement la musique stocker sur cd ou dvd.
Un lecteur radio pour les shootcast et une alternative au peer to peer équivalent à un moteur de recherche audio spécialisé http://www.remlapsoftware.com/


XI. Lexique.

Licences libres : Une licence est un texte qui définit les conditions d'utilisation, dans le cas du libre il faut retenir que toutes les licences libres autorisent la diffusion dans un cadre non commercial, L'exemple des creative commons expliqué en vidéo.

MP3 : Le Mp3 est un format propriétaire de compression avec perte de qualité, il existe des formats lossless sans perte de qualité comme le Flac, et des formats libres comme le ogg.

Streaming : Le streamming est une diffusion en temps réel en opposition à une diffusion en différé quand il y a téléchargement.

Peer to peer : le peer to peer, en gros, de personne à personne, est un protocole permettant la diffusion de fichiers.

Mainstream : "le courant principal", les musiques que l'on trouve facilement en opposition aux musiques underground que l'on ne trouve pas à la surface.

Netiquette : une réponse à l'absence de loi dans les débuts d'internet, plus que des règles collectives en l'absence de contraintes, des pistes pour se constituer une éthique.


XII. Licence. L'ensemble de ce texte est diffusé sous licence creative commons non commercial sharing alike 2.5

vendredi, octobre 2 2009

Le suicide professionnel d’un musicien de l’industrie du Disque.

Le suicide professionnel d’un musicien de l’industrie du Disque.
( Traduction de http://www.bobostertag.com/writings-articles-professional_suicide.htm )

bob ostertag par Owen Byrne Photographie par Owen Byrne sous licence creative commons

En Mars 2006, j’ai mis en ligne sur la toile l’ensemble des enregistrements dont je détenais les droits, je les ais rendu disponibles en téléchargement gratuit. Il s’agit notamment de nombreux vinyles et CD créés en plus de 28 ans (1). J’ai expliqué mes motivations dans une déclaration sur mon site internet :

J’ai décidé de rendre tous les enregistrements dont je possède les droits librement disponibles en téléchargement numérique à partir de mon site web. ... Cela rendra ma musique beaucoup plus accessible aux personnes du monde entier, cependant mon principal intérêt n’est pas dans la distribution de musique en soi, mais dans le libre échange des informations et des idées. Le "Libre" échange est bien sûr un concept délicat, plus précisément, je veux dire l’échange d’idées qui ne soient pas réglementé, taxé, et en fin de compte contrôlé par certaines des plus puissantes entreprises du monde... (2)

Un an plus tard, je continue d’être étonné qu’il y ait si peu d’autres musiciens (a) qui aient choisit cette voie, alors que les raisons de le faire sont plus impérieuses que jamais. Pourquoi donc les musiciens restent investis dans un système de droits qui n’est clairement pas à leur avantage ?

A l’origine quand les industries du Disque sont apparues, leurs services étaient nécessaire pour que les gens puissent écouter de la musique enregistrée. La fabrication et la vente de disques a été une entreprise de grande envergure. Les studios d’enregistrement et les usines de fabrication de disques ont dû être construites, la technologie d’enregistrement développée et les techniques mises au point. Les disques ont dû non seulement être fabriqués, mais également distribués et promotionnés. Les dirigeants des industries du Disque ont été malhonnêtes dans leurs pratiques des affaires, insensibles à la musique, ou racistes dans leur traitement des artistes, mais les services fournis par ces entreprises au moins étaient utiles, en ce sens que la musique enregistrée n’aurait pas pu être entendue sans eux. Mettre les disques à la disposition du grand public exigait un important effort financier, qui à son tour, nécessitait une structure juridique qui permette d’assurer un retour sur l’investissement.

Le contraste avec le Web d’aujourd’hui ne pourrait pas être plus frappant. Instantanée, à l’échelle mondiale, la distribution de textes, images et sons, est devenue automatique, un artefact de la production dans le domaine numérique. Je commence un blog, je tape un paragraphe : la diffusion à l’échelle mondiale et instantanée est un simple artefact du processus de la dactylographie. Mettre les 28 ans d’enregistrements sur mon site Web en téléchargement gratuit a été une simple procédure de quelques heures d’efforts, ayant aboutit de même, instantanément et librement à une distribution mondiale. Cela ne fait aucune différence si 10 personnes téléchargent une chanson ou 10000, ou si elles vivent dans mon quartier ou à Kuala Lumpur : pour eux aussi bien que pour moi, tout cela se fait sans frais autres que l’accès à un ordinateur et une connexion Internet.

Voilà pour la distribution. Qu’en est-il de la production ?
Pratiquement aucun de mes albums ont été enregistrés dans un studio d’enregistrement fourni par les industries du Disque. Ils ont été enregistrés soit sur scène, dans des écoles ou des stations de radio, dans des salons, des chambres, des garages et qu’elles que soient les technologies que nous avons pu bricoler ensemble. Ils ont été réalisés soit par moi, soit avec une poignée de proches collaborateurs. Dans un sens, cela est atypique, parce que j’ai intentionnellement développé une approche de l’enregistrement qui a été fondée sur n’avoir jamais besoin de ressources substantielles, avec l’objectif explicite de préserver au maximum l’autonomie artistique. Pourtant, bien que cette approche ait été inhabituelle il y a 20 ans, elle l’est de moins en moins aujourd’hui, car la technologie numérique a considérablement réduit le coût de l’enregistrement. Il y a très peu d’albums aujourd’hui qui nécessitent les ressources de ces sortes de studios d’enregistrement haut de gamme, où les industrie du Disque mettent leurs artistes. (et pour lesquels les artistes doivent payer des factures exorbitantes, lesquelles doivent être payées avant qu’ils n’aient touché la moindre royalties (b) de leurs albums). Tout comme le Web a changé la nature de la distribution de la musique, les ordinateurs portables, montés avec le matériel et les logiciels nécessaires pour un son de haute qualité d’enregistrement et de montage, ont changé la nature de la production musicale.

Les industries du Disque ne sont plus nécessaires pour tout cela, mais la structure juridique qui a été développée pendant le temps où leurs services étaient utiles reste. Ces industries avaient l’habitude de percevoir une rémunération en échange de rendre possible pour le public d’écouter de la musique enregistrée. Aujourd’hui, leur principale fonction est d’interdire au public d’écouter de la musique tant qu’il n’a pas payé ces sociétés.

Ou en le présentant un peu différemment, ils avaient l’habitude de vous fournir les outils dont vous aviez besoin pour écouter de la musique enregistrée. Maintenant, ils vous font payer pour vous permettre d’utiliser des outils que vous avez déjà, ils ne prévoient pas, en fait, que vous puissiez avoir payé quelqu’un d’autre. Ce qu’ils font réellement c’est d’imposer une "taxe sur l’écoute".

À l’instar de tous les impôts, si vous ne payez pas vous enfreignez la loi, vous êtes un criminel ! Des agents armés de l’État sont ressortis des résidences privées en emportant des adolescents menottés pour défaut de paiement de cet impôt des industries du Disque. Il est intéressant de noter comment les mesures de l’État ont été draconiennes dans ce domaine par rapport à beaucoup d’autres domaines. Par exemple, presque tout le monde que je connais (moi y compris) a une copie de Microsoft Word (c) sur son ordinateur qui n’a pas été payée. Je suis sûr que certains des mômes qui ont eu des ennuis avec la justice pour avoir partager de la musique sans payer l’impôt des industries du Disque avaient également des copies non payées (d) de Microsoft Word sur le même disque dur qui a été pris comme « preuve » de leurs crimes envers la musique. Pourtant, aucun des agents de l’État ne sont venu frapper à la porte de nos maisons pour voir si nous avions des logiciels piratés. Seule la musique a bénéficié de ce traitement de faveur.

On pourrait penser que les musiciens seraient les leaders de la rébellion contre cette folie, mais la plupart des musiciens demeurent fermement attachés à imposer des frais pour le droit d’écouter leurs albums. Pour les stars du rock au sommet de la chaîne alimentaire, cela fait sens économiquement (si ce n’est politiquement). La structure entière de l’industrie du disque est construite autour de leurs intérêts, qui, bien que la plupart d’entre eux le contestent, au contraire concordent relativement bien avec ceux des multinationales du Disque (3).

Mais les même facteurs font que la structure de l’industrie du Disque favorise les intérêts des requins au sommet de la chaîne alimentaire contre ceux des vairons à la base, qui constituent la grande majorité des personnes qui jouent et enregistrent de la musique. La plupart des albums, en fait, rapportent beaucoup d’argent pour les sociétés et peu, voir, rien pour les musiciens. A cause des studios d’enregistrement et des ingénieurs, des départements d’art, des services de publicité, des services juridiques, des services de limousine, des agences de voyages, des traiteurs, et des réseaux de distribution qui ensemble avalent une bonne partie du chiffre d’affaire, mais ce sont encore une fois ces mêmes sociétés qui prélèvent "la part du lion" . Des albums qui se vendent à des dizaines de milliers d’exemplaires n’atteignent pas "le seuil de rentabilité" non pas parce qu’ils ne rapportent pas d’argent, mais parce que tout l’argent va à maintenir les profits de l’entreprise. Ses revenus commencent dès le premier CD vendu, mais les royalties pour les artistes n’entre pas en jeu tant que chaque partie de la bête boursouflée qu’on appelle l’entreprise n’est pas suffisamment rassasiée.

Quelles sont ces entreprises ? Pour commencer, il convient de noter que les grandes "Compagnies du Disque" ne sont plus réellement des entreprises, mais d’énormes conglomérats de médias. La plupart des labels "indépendants" sont la propriété d’un label "majeur". Chaque "majeur" est à son tour détenu par une société encore plus grande, et ainsi de suite jusqu’en haut de la chaîne alimentaire. Au sommet de la chaîne tronent une petite poignée de géants des médias : Time Warner, Disney, Rupert Murdoch’s News Corporation, l’allemand Bertelsmann, Viacom (anciennement CBS) et General Electric. Ces sociétés sont parmi les plus grandes compagnies mondiales. Toutes sont énumérées dans le magazine des 500 plus grands fortunes mondiales. Elles ont intégré à la fois horizontalement (posséder beaucoup de disques, beaucoup de journaux, des stations radio) et verticalement (contrôle des maisons d’édition des journaux, des magazines, du livre et des studios de production de la télévision et des films, ainsi que des systèmes de distribution d’imprimés, des réseaux du câble et de diffusion télé, des stations de radio, lignes téléphoniques, des systèmes par satellite, des portails Web, des panneaux d’affichage publicitaires, etc).

Cette incroyable concentration de pouvoir sur les actualités, le divertissement, la publicité, la musique et les médias de toutes sortes est un phénomène récent, et est alimentée par la même technologie numérique qui a permis de rendre possible le Web et l’enregistrement en home studio. En 1983, 50 sociétés dominaient les médias américains, et la plus grande concentration des médias dans l’histoire était une fusion de 340 millions de dollars. En 1997, les 50 n’étaient plus que 10, dont l’un a été créé lors de la fusion de 19 milliards de dollars de Disney et ABC. À peine trois ans plus tard, la fin du siècle a vu les 10 réduites à cinq parmi lesquels la fusion de 350 milliards de dollars d’AOL et Time Warner, un accord de plus de 1000 fois plus grand que "la plus grande fusion de l’histoire" seulement 17 ans auparavant. Ben Bagdikian, auteur de l’étude classique "The New Media Monopoly", faisait remarquer : « En 1983, les hommes et les femmes qui dirigeaient la première société de médias de masse qui dominait le public américain auraient pu se glisser facilement dans la salle de bal d’un hôtel modeste... En 2003, ils pourraient tenir dans une cabine téléphonique de bonne taille. " (4)

Ces sociétés possèdent une des plus puissante manufacture d’idéologie de toute l’histoire de l’humanité. Il n’est pas étonnant, qu’ils aient convaincu la plupart des musiciens, et la plupart du reste du monde, que l’ensemble de l’effort humain pour faire de la musique serait annihilé si le public était autorisé à écouter des albums sans payer une taxe à ces sociétés. Je connais beaucoup de musiciens pour qui faire des enregistrements dans un environnement dominé par les multinationales a été une tâche épuisante et ingrate, qui ne leur à peu ou pas rapporté d’argent, mais ils restent convaincus que profiter de la libre diffusion mondiale offerte par Internet serait une sorte de suicide professionnel.

Voici comment la structure de cette industrie ruines les aspirations à l’indépendance, des musiciens et des labels. Des CD "mainstream" vendus en grand nombre dans un court laps de temps, généralement en même temps que les chansons du CD passent à la radio. Si les CD ne sont pas dans les étagères des magasins tandis que les chansons sont à la mode, les ventes potentielles sont perdues. Dans le but d’obtenir que les magasins puissent commander le plus grand nombre de CD à l’avance, l’industrie a évolué avec la norme que les magasins peuvent retourner les CD invendus à tout moment. Si votre entreprise vend des pantalons, ou des grille-pain, ou des bicyclettes, les détaillants ne peuvent pas le faire, mais les vendeurs de disque peuvent le faire. En conséquence, les maisons de disques doivent avoir plus d’argent dans la banque par unité de vente - être plus capitalisées - que les autres types d’entreprises. Malheureusement, pour la quasi-totalité des labels indépendants c’est loin d’être le cas. La plupart sont lancés par des amateurs de musique poussés au commerce par leur passion pour la musique qu’ils aiment. Ils fonctionnent avec trois fois rien. Ils envoient un tas de disques et espèrent que cela sera fructueux. Dans un premier temps les ventes peuvent paraître bonnes, mais ensuite, ils sont inondés de retours et ils ont une crise de trésorerie. Pour survivre à la crise, ils se livrent à la comptabilité créative, se disent à eux-mêmes, qu’ils sont OK parce qu’ils font vraiment ça dans l’intérêt des artistes, et que quand les choses s’amélioreront tout sera régler. Mais les choses s’aggravent, jusqu’à ce qu’ils s’effondrent ou soient rachetés par une plus grande entreprise avec plus de capital. Si ils font faillite, les artistes ne sont pas payés et il y a une tempête de récriminations mutuelles. Si ils sont rachetés, l’entreprise qui les achète n’est généralement intéressée que par les artistes les plus vendus du catalogue, et peut être aussi par les musiques qui n’ont pas été rééditées. Je connais un artiste dont dix ans d’enregistrements ont disparu dans la poche d’un grand label qui a acheté le petit label pour lequel il avait enregistré. Il a approché son nouveau chef d’entreprise et a demandé à racheter les droits de son propre travail et cela lui a été refusé. Du point de vue de la société, son travail n’avait pas suffisamment de potentiel sur le marché pour justifier sa réédition et mettre l’entreprise à contribution pour sa promotion, mais ils ne voulaient pas que son travail soit publié par une autre personne qui puisse entrer en concurrence avec les produits qu’ils éditaient. De leur point de vue, c’était le meilleur choix de bloquer sa diffusion.

Je pourrais raconter bien d’autres anecdotes ici, ou fouiller plus profondément dans la structure de l’industrie, mais je pense que ce qui a été dit jusqu’à présent devrait suffire. Parmi les musiciens de mon proche entourage, John Zorn, Mike Patton, et Fred Frith, au fil des ans, ont vendus des CD en quantité suffisante pour réellement se faire de l’argent. Pour tout le reste d’entre nous, la vente d’enregistrements, quelle qu’en soit la présentation a été au mieux un extra occasionnel. Non seulement cela ne nous pas rapporté d’argent, mais pour la plupart des gens dans le monde, notre musique n’est pas disponible. Mes œuvres en fournissent un excellent exemple.

Mon premier album, avec The Moutain Fall Ensemble, a été publié sur Parachute, un petit label dirigé par Eugene Chadbourne qui a fermé boutique il y a longtemps et depuis la musique est indisponible.


Getting A Head et Voice of America ont été publiés sur Rift, un petit label dirigé par Fred Frith, qui a subit le même sort. Il est resté indisponible jusqu’à ce que je l’ai mis en ligne gratuitement.


Attention Span, Sooner or Later, Burns Like Fire, and Say No More ont été édités sur RecRec en Suisse, un label lancé par une fan de musique qui a traversé exactement la trajectoire typique des petits labels que j’ai décrite précédemment. Le temps que moi et d’autres artistes qui enregistrions pour ce label, découvrent que nous étions escroqués sur nos royalties le label avait déjà coulé. Là encore, toute la musique est restée indisponible jusqu’à ce que je la mette en ligne gratuitement. Depuis, plusieurs milliers de personnes ont pu la découvrir.

Je pourrais continuer cette liste, mais il y a beaucoup de CD et ces histoires répétitives finiraient par lasser. Bien sûr, ma musique est assez loin des sentiers battus. Mais si j’avais dû plutôt passer les dernières décennies, à jouer dans les groupes de rock qui ont publiés des séries d’albums chacun vendu à des dizaines de milliers d’exemplaires, les détails seraient différents, mais le problème serait le même : Il s’agit de la structure de distribution de la musique. Il serait dans l’intérêt des musiciens de se défendre contre celle ci.

Il existe maintenant une alternative très simple, qui consiste simplement à diffuser votre musique sur le Web. Non, vous ne pourrez pas gagner de l’argent grâce à ça, mais il y a de fortes chances pour que vous n’ayez pas pu en gagner en la faisant payer. Et en la diffusant sur le Web, une chose remarquable se passe. Des personnes du monde entier peuvent désormais l’entendre. Lorsque ma musique était disponible à la vente sur CD, j’ai souvent entendu parler de gens qui ont passé des années à essayer en vain de trouver une copie d’un CD, qui était destiné à ce noyau dur d’auditeurs, qui ont dépensés beaucoup de leur temps libre pour la musique. Maintenant, n’importe qui, même avec un intérêt passager peut trouver facilement ma musique et l’écouter.

Les gens ont vraiment été convaincus que si ce n’était pas possible d’obtenir un salaire pour l’écoute de la musique enregistrée, il n’y aurait aucune raison de jouer de la musique. Il est temps de prendre du recul et de voir le tableau d’ensemble. Il y a de cela 60 ans, la plupart des gens qui faisait leur gagne-pain de la musique considérait l’industrie de l’enregistrement comme une menace pour leur gagne-pain, pas la base de celui-ci. Compte tenu de la montagne d’argent que les grandes vedettes ont fait pendant des décennies, généralement cette crainte a été considérée rétrospectivement comme désespérément naïve. Mais à considérer ce qui suit : Il y a quelques années, j’ai joué dans le festival culturel organisé par le Sydney Gay and Lesbian Mardi Gras, et assisté à la parade et la dance party qui sont les points culminants du festival. Le défilé a réuni à peu près un demi million de personnes dans les rues, y compris les participants et observateurs. Il a fallu des heures à la parade pour se déplacer lentement et suivre son cours. Chaque contingent du défilé avait sa propre chorégraphie et sa musique. Les participants ont dansé dans la rue aux côtés de nombreux spectateurs. Donc, un demi-million de personnes a dansé dans la rue pendant plusieurs heures. Le défilé s’est terminé par une soirée dansante de 12 heures qui a réuni plus de 20000 personnes, avec dans sept pavillons de la musique non-stop. Avant l’ère de l’enregistrement, le nombre de musiciens nécessaires pour tenir avec un demi-million de personnes dansant dans la rue pendant six heures, puis 12 heures de plus avec plus de 20.000 personnes, aurait facilement été de plusieurs milliers. Lors de de cet événement, auquel j’assistais juste, il n’y a eu qu’un seul musicien. Pas un contingent dans le défilé ne comprenait de musicien live - tous dansaient sur des enregistrements. Toute la musique de la dance party était également enregistrée. Dans le plus grand pavillon, à l’apogée de la soirée, un véritable chanteur, Chaka Kahn, est apparu dans un embrasement de feux d’artifice et de lumières pour chanter un petit medley de ses hits - dont l’accompagnement était enregistré.

Les humains ont parcouru cette terre pendant environ 195.000 ans. Nous ne savons pas exactement quand la musique a émergée, mais c’était certainement il y a très longtemps, bien avant l’époque de l’enregistrement. Il est prouvé que la musique a du être une partie intégrante de l’évolution du cerveau humain, la musique et le langage développée en tandem. Le premier appareil d’enregistrement a été inventé il y a tout juste 129 ans. La première production d’enregistrement en masse est apparue il y a 110 ans seulement. L’idée que vendre l’autorisation d’écouter de la musique enregistrée est le fondement de la possibilité de gagner sa pitance grâce à la musique date au plus de 50 ans, et c’est un mythe. Le fait que la plupart des musiciens d’aujourd’hui croient en ce mythe, c’est une victoire idéologique pour le pouvoir dans des proportions à couper le souffle.

Je dois préciser que j’ai de sérieuses réserves quant à la culture naissante de la musique en ligne, mais elles n’ont rien à voir avec l’argent. Ma musique est faite pour une écoute soutenue et concentrée. Ce type d’écoute est de plus en plus rare dans notre monde occupé, qui carbure à la caféine, sous perfusion des médias, un monde en réseau. Je pense que c’est encore plus rare pour la musique qui a été téléchargée gratuitement, brisée et mélangée dans des "playlistes" éphémères, et non matérialisée dans un objet que l’on peut tenir dans la main, ranger dans une étagère, ou donnée à un ami. Mais cette préoccupation n’a guère d’importance tant que nous devons payer pour écouter de la musique enregistrée, et à surtout à voir avec la façon dont nous vivons dans une culture dans laquelle il y a un surplus d’informations et un manque de temps pour y prêter attention.

Les questions en jeu ici ne sont pas limitées à la musique, mais s’étendent aussi à l’extérieur, au cadre juridique et à la structure de l’entreprise qui façonne si profondément notre culture, son importance ne saurait être exagérée. La musique n’est plus seulement de la musique, mais un petit sous-ensemble des propriétés d’une société. Le droit d’auteur a pris tellement d’importance, de façon tellement disproportionné qu’il constitue maintenant un écran de fumée masquant la prise de pouvoir des corporations à un point tel qu’elles rivalisent avec les grands barons voleurs du dix-neuvième siècle. Au lieu de saisir des terres ou de l’huile, les grands entrepreneurs d’aujourd’hui prennent le contrôle de la culture. Ils utilisent le concept juridique de la propriété afin d’étendre la portée du pouvoir de leurs entreprises dans des parties de nos vies qui étaient auparavant hors de leur portée.

Il y a tellement d'anecdotes choquantes qu'on pourrait raconter à ce propos, en voici une récente qui m'est personnelle. Si elle semble anodine au premier abord, c'est parce qu'elle l'est. C'est exactement là où je veux en venir, comme vous le verrez si vous poursuivez.

J'ai eu le privilège d'avoir John Cooney comme étudiant. John est jeune, brillant, enthousiaste, il travaille dur, il est politiquement engagé, et a des dons artistiques. Au cours de sa première année à l'UC Davis, il a fait une courte animation sur le réchauffement climatique qui a remporté le concours d'animation Flash de Citizens for Global Solutions, et le prix de l'environnement du festival de films des Médias That Matters. Il a aussi fait un jeu vidéo qu'il a mis en ligne gratuitement, et qui a été répertorié dans le "Top des Jeux en ligne gratuit" par Freeonlinegames.com, comme "Jeu de la semaine" par ActionFlash.com, et "Spécial Game" par Addicting Games. Le jeu de John a également été dans le "Flash Player Top Games list», et a même fait l'objet d'un reportage sur BBC World News.

Pas mal pour un bizuth du collège de 18 ans. Mais ses deux projets ont donné lieu à des ordonnances de "cesser et de s'abstenir" envoyés par les juristes de plusieurs entreprises, dont une des entreprises Tolkien exigeant qu'il ne fasse pas allusion à un hobbit pour le personnage animé dans le jeu qu'il offrait en ligne gratuitement. Aucun de ces sales coups n'a eu de conséquences désastreuses. Il n'y a juste plus de "hobbit" dans le jeu de John. Cette affaire est insignifiante comparée aux parents poursuivis pour des sommes énormes parce que leurs enfants ont téléchargé des chansons pop, ou au sort malheureux de "Eyes on the Prize", un film qui documentait admirablement le mouvement des droits civiques aux États-Unis, mais qui a été retiré de la circulation parce que ses responsables ne pouvaient pas se permettre de renouveler toutes les autorisations nécessaires pour les musique présentes par inadvertance dans le film via des repiquages de documentaires (Entre autre un paiement substantiel pour les détenteurs du copyright de la chanson "Happy Birthday" comme le film montre la famille de Martin Luther King Jr. dans sa maison célébrant l'anniversaire du leader des droits civiques).

Mais le cas de John est important, précisément parce qu'il ne comporte pas de gens importants ou de questions très médiatisées. Même s'il n'y avait aucune possibilité réaliste que quelqu'un puisse penser que les entreprises Tolkien avait en quelque sorte agréé ou étaient impliquées dans le projet de John, le simple fait que quelqu'un, quelque part ait fait une nouvelle, œuvre culturelle indépendante utilisant le personnage sous copyright des entreprises Tolkien a suffi à mettre les rouages de l'entreprise en mouvement. L'élément clé ici est la convergence du pouvoir des entreprises avec la croissance du Web. Si John venait de montrer son jeu en classe et ne l'avait pas mis sur le Web, les entreprises Tolkien n'auraient jamais su ou ne s'en serait jamais soucié. Si son animation n'avait pas remporté un prix, il n'y aurait probablement pas eu de menaces légales. Ensemble, les épisodes offre une élégante démonstration de la façon dont le droit d'auteur punit le succès et décourage l'utilisation créative du Web.

N'importe quoi sur le Web est accessible à tous, ce qui est bien sûr pour le meilleur et pour le pire. Les services juridiques des entreprises peuvent écrire des programmes automatisés qui fouillent le Web 24h/24h, 7 jours sur 7, à la recherche d'œuvres protégées. Les "hits", génèrent alors des lettres de menaces qui intimident toute personne qui ne roule pas sur l'or et n'a pas plein de temps à perdre. Le coût pour l'expéditeur est presque nul, le coût pour la société, dans un sens littéral, est incommensurable.

Recevoir une lettre de menaces d'un département juridique d'entreprise n'est une expérience agréable pour personne, encore moins pour un mome de 18 ans. Gardez à l'esprit que de plus en plus d'étudiants mettent leurs travaux d'étude sur le Web, et pas seulement au collège, mais à l'école secondaire aussi. Tout ce travail est maintenant exposé aux vautours des entreprises.

"Les droits de propriété" ont gonflé au point où ils peuvent dicter le contenu des projets artistique des bizuths. Mais ce n'est pas tout. Globalement, de plus en plus de ce que nous faisons dans notre vie passe par le Web. Les gens invitent des amis à des parties, regardent des œuvres d'art, écoutent de la musique, jouent à des jeux, ont des discussions politiques, ont des rencarts et tombent amoureux, affichent leurs albums photo de famille, partagent leurs rêves, et joue avec leurs fantasmes sexuels - tous ça en ligne. Depuis que les services juridiques revendiquent que les privilèges du droit d'auteur s'étendent à n'importe quoi sur le Web, le résultat est une énorme extension du pouvoir des entreprises dans la vie privée et les réseaux sociaux.

Mais ce n'est que le début de l'histoire, l'accélération de l'évolution technologique continue à pousser la technologie numérique de plus en plus dans nos vies quelque soit la direction dans laquelle on regarde. Pour en montrer un exemple, les frontières entre nos corps et nos esprits et notre technologie deviennent floues. Les implants cochléaires, par exemple, permettent désormais aux sourds d'entendre par l'intermédiaire de puces d'ordinateurs munis d'un logiciel sous droit d'auteur qui sont implantées dans leurs crânes et entrainent que leurs cerveaux se reconfigurent, de nouvelles synapses se développent et celles qui sont inutilisées disparaissent. Les implants cochléaires sont en réseau sans fil avec du matériel porté à l'extérieur du corps qui se connecte généralement sur un micro, ce qui permet aux sourds d'entendre l'environnement sonore autour d'eux. Mais le matériel externe peut tout aussi bien être branché sur la sortie audio d'un ordinateur portable pour une diffusion audio en temps réel sur le Web.

Lorsque le Web s'étend par des puces dans nos crânes, où est la frontière entre le langage qui est découpé en mots qui sont les propriétés des entreprises et le langage qui est libre pour pouvoir penser ?

Je ne souhaite pas faire du sensationnalisme. Nous ne sommes pas tous sur le point de nous transformer en cyborgs possédés par des entreprises. Mais je tiens à souligner que les questions tournant autour de la transformation de la culture en une propriété sont urgentes, et de grande envergure. Cela dessert la société si l'on traite des questions spécifiques telles que le téléchargement de musique sur internet comme des problèmes isolés au lieu de la manifestation d'une lutte beaucoup plus grande pour laquelle il y a beaucoup plus d'enjeux.

Notes de l’auteur (Bob Ostertag) :
(1) A l’origine les albums : Early Fall, Getting A Head, Voice of America, Sooner or Later, Burns Like Fire, Fear No Love, Pantychrist, Like A Melody, No Bitterness, DJ of the Month, Say No More, Say No More in Person, Verbatim, and Verbatim Flesh and Blood.
(2) www.bobostertag.com
(3) Prince est la seule exception notable ici - une superstar qui a utilisé l’Internet pour créer une infrastructure de distribution de musique contrôlées par lui et non pas une société des 500 plus grandes fortunes.
(4) Ben H. Bagdikian, The New Media Monopoly, Boston : Beacon, 2004.

Notes du traducteur :
(a) Même si les artistes qui quittent l’industrie musicale restent trop rares, ceux qui préfèrent ne pas rejoindre ses rangs sont de plus en plus nombreux, il n’y a qu’à voir en france www.dogmazic.net ou à l’échelle mondiale www.archive.org
(b) Royalties : les recettes du droit d’auteur outre atlantique.
(c) Pour l’histoire de Word, ce n’est valable que pour les générations de la préhistoire informatique, c’est à dire avant l’an 2000, on peut espérer qu’à l’heure actuelle open office et d’autres logiciels libres ont changé la donne.
(d) En france on dirait "piraté", mais si quelqu’un ne s’acquitte pas d’une dime, gabelle ou autre on peut difficilement le traiter de pirate, clairement, se défendre d’un racket organisé n’est pas de la piraterie.

Pour celles et ceux qui souhaiteraient découvrir les œuvres de Bob Ostertag, je conseille l’excellent Pantychrist ou plus facile d’accès peut être All the Rage une collaboration avec Kronos Quartet. Ces œuvres sont sous licence Creative Commons "Attribution, Non commercial", licence qui vous permet de télécharger librement, de copier, remixer, échantillonner, de manipuler, déformer, réassembler, altérer, extraire, désincarner, ou déconstruire - Tant que vous créditez son œuvre comme source, et que l'œuvre que vous créez n'est pas commercialisée.

mercredi, juillet 15 2009

Quels logiciels indispensables installer au démarrage de Windows ?

Page de téléchargement des logiciels (cocktail de libre et de gratuit)

Ligne de téléchargement des logiciels indispensables par ordre croissant d'installation : CCleaner / Firefox / Thunderbird / VLC / Free easy cd dvd burner / Digicat / OpenOffice / Avast / Spybot / Jkdefrag / Sunbelt ex Kerio

Pour utiliser un ordinateur équipé de Windows, il y a au minimum besoin de ces 3 logiciels supplémentaires : Firefox / Avast / CCleaner

Si on veut une solution logiciel de niveau standard on optimisera la défragmentation avec Jkdefrag, le multimedia avec VLC, le traitement de texte avec Open office, la sécurité avec Spybot et Sunbelt ex Kerio, le traitement de la mémoire Freeram XP (fonctionne avec Vista), la messagerie avec Thunderbird. La gravure avec Free easy cd dvd burner et l'archivage avec Digicat...

Si on a des besoins spécifiques : musique, image, handicap, etc. "Liste complète des utilitaires"

Pour les jeux : "Où télécharger des jeux"

Pour vérifier les pilotes : "Tous les drivers"